Le fils de Saul
Sourire asphyxié pour le film de László Nemes. Tout au long du film, on a une folle envie de respirer: la prouesse du réalisateur est de nous montrer (voir nous imposer) avec puissance la situation dans les camps d'extermination. Et puis la séance prend fin, l'apnée aussi, mais pas le souvenir de ce film, qui réussit à nous hanter pendant plusieurs jours.